Dans ses oeuvres théoriques, surtout dans les Entretiens, et La Poésie dramatique, cet admirateur de Shakespeare et de Molière, et de l’énergie et de la simplicité du théâtre grec, préconise le retour au naturel. Diderot prône un jeu maîtrisé, reposant sur le jugement et non la sensibilité (Le Paradoxe sur le comédien, 1830), s’exprimant par des gestes, des pantomimes, une présence corporelle qui contribue à faire sens...
Au-delà de l’explicitation des enjeux de la Querelle du Cid ou de la Bataille d’Hernani (qui s’articulent toutes deux sur des "naissances" de genres dramatiques en France : la tragédie classique et le drame romantique, la réflexion sur le genre est plus problématique que constitutive d’une vérité...
Le rapport entre le théâtre et l’architecture n’a rien d’évident a priori. Le théâtre est un art de l’éphémère. Dès l’origine, "il est écrit sur le sable" de l’aire de jeu du théâtre grec. Il n’installe son espace (ici)que dans le temps de la représentation, (maintenant), alors que l’architecture établit une permanence...
La Poétique d’Aristote, définit le théâtre comme une "imitation" (mimesis) des "hommes en action", "au moyen d’une action", et non d’un récit, comme dans l’épopée, par exemple.. Même si, définie ainsi, la notion semble vague, il en ressort quand même qu’elle peut utiliser aussi bien des signes linguistiques et textuels (le vers tragique) que ceux, non linguistiques, d’une représentation (décor, espace, acteurs ... )...
"Le statut du théâtre est, de part en part, contradictoire. C’est une évidence qu’on perd souvent de vue. Fondé sur la "mimesis", le théâtre fait de l’action une illusion et transforme, parfois, l’illusion en action...